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Impressions aéronautiques...
et routières | |
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cliquez sur les images pour les agrandir En
vol, depuis l'Airbus A340 d'Air France : une route nord vers l'Ecosse, puis l'Islande,
le Groenland, la baie d'Hudson, et Calgary, pour atteindre la Californie après
12 heures de vol. Avion presque complet, et espace toujours
aussi mesuré en classe éco. La bouffe ?... Hmmm, la réputation
de la compagnie dût-elle en prendre un coup, il faut reconnaître qu'il
y a une certaine constance dans la médiocrité (et ne parlons pas
du vin !). J'ai bien essayé un sourire à l'embarquement
pour me faire surclasser en classe Affaires, mais apparemment, mon charme n' a
pas suffi.... On ne peut pas être et avoir été ! | | | | | Arrivée
à San Francisco. On distingue l'aéroport entre les nuages. Dommage
qu'il n'ait pas fait plus beau à l'arrivée... Arrivée
par le nord, circuit par l'est, puis atterrissage en piste 28R | En
finale 28 R, passage au dessus du San Mateo Bridge, un des ponts qui traversent
la baie de San Francisco (eh oui, il n'y a pas que le Golden Gate bridge !) | | | | | Une
rencontre originale et exotique ! Celui-là, on ne le
verra pas souvent à Pau | Pour
aller vers le Sud, j'avais prévu de louer une voiture. Las ! je n'avais
en poche que mon permis International, l'agence de location exigeait mon permis
français ! Résultat, ni une ni deux, direction la gare routière
pour prendre le bus Greyhound. Une institution aux States. Et nous voilà
à attendre le bus "local" pour Los Angeles (local signifiant
ici omnibus). L'ambiance n'est pas celle des salons des aéroports,
mais c'est assez sympa. | | | | | 
Chez
Greyhound, bagages enregistrés, avec code-barres et tout ! Et c'est parti,
par le Bay Bridge, direction Oakland, Fremont, San Jose, Santa Cruz, Watsonville,
et Salinas. | Une
petite pause de 15 minutes à Oakland. Bien sûr, le bus "local"
qui quitte souvent la route pour s'arrêter dans les différentes localités
du trajet, est assez lent (4 heures pour faire les 200 km entre San Francisco
et Salinas), mais c'est la règle du jeu. Et pour les longs parcours, l'Express
est beaucoup plus rapide. | | | | | Au
passage, on longe l'aéroport de San José, histoire de nous rappeler
que nous avons, sans regret, choisi la route, mais que le transport aérien
est roi dans ce vaste pays. | La
gare Greyhound de Santa Cruz, claire et propre. Pour être honnête,
elles ne sont pas toutes comme ça, mais celle-ci avait été
refaite. Finalement, expérience super : on est ici
en contact avec l'Amérique profonde, les vrais gens, quoi. On
comprend vite qu'il y a deux mondes : le billet aller-retour en bus pour deux
nous a été proposé à 70 USD (vous avez bien lu !),
à comparer aux 2400 USD que nous aurait coûté le billet d'avion
pour le même parcours (billet pris au dernier moment, certes, mais tout
de même...) Et l'excellente réputation de la compagnie, sur ce que
l'on a pu voir, n'est pas usurpée : confort (bus climatisé avec
WC), ponctualité, qualité de service, rien à dire ! | | | | | Notre
but, Salinas, ville natale de John Steinbeck, où il a situé l'intrigue
de "East of Eden" et de "Tortilla flat". Question
look, ça fait penser à l'Ouest profond : avenues larges, maisons
basses, accablé de chaleur en été, et probablement d'un ennui
mortel ! A partir de là, nous avons pris un taxi pour
Monterey (25 km), car les bus locaux, c'était un peu la galère... | A
la fin du séjour, retour en France, sans problème, pour un trajet
d'un peu plus de 10 heures Après une longue attente
dans le salon Flying Blue pour ma correspondance (ah là là, on n'arrête
pas de manger dans ce cas-là !), départ pour Pau. Peu
après le décollage de Roissy, un nuage amusant... Un instant de
poésie avant de prendre congé | | |
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