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Les trains

 

Les trains... Nous y avons passé au total environ 7 jour et 7 nuits : inutile de dire que c'était le thème principal du voyage. Globalement, ils se sont révélés rapides et confortables : la partie russe (transsibérien sensu stricto) étant de bout en bout à double voie et électrifiée, et de grande qualité : les trains quant à eux étaient propres et rapides.

En Mongolie, voie unique et traction diesel : bien sûr, trains moins rapides (il faut souvent s'arrêter dans de minsucules gares de campagne pour les croisements avec des trains venant en face), mais également confortables : nous avons fait toute la partie mongole du trajet dans un train chinois.Nous n'avons pas expérimenté les trains mongols.

Le train chinois, nous l'avons repris pour la dernière partie du trajet, sans difficulté, si ce n'est la désagrébale surprise de nous retouver à quatre dans un compartiment alors que nous avions réglé un confortable supplément pour n'être que deux )... bon, on protestera, mais il n'y a pas mort d'homme !

cliquez sur les images pour les agrandir

La gare de Kazan à Moscou, point de départ de notre premier train : l'Oural, pour Ekaterinbourg
Le train "l'Oural", sur le quai de la gare de Kazan à Moscou
Notre compartiment dans l'Oural : compartiment standard de seconde, occupé à deux moyennant un supplémément (en fait, nous avions payé le tarif d'un billet de première)
Village russe entre Moscou et Ekaterinbourg... Ca ne fait pas très riche...
Une gare de campagne : on s'y arrête pour acheter quelques provisions sur le quai ...
... à des babouchkas qui viennent proposer le fruit de leur travail... avec l'aide d'Olga (la blonde), notre interprète russe
Les vendeurs n'ayant pas envie de faire le tour (les trains sont très longs) n'hésitent pas à passer sous le train à l'arrêt pour venir sur le quai !
Voilà le style de choses que l'on peut acheter pour une poignée de roubles : et fait maison ! sympathique, non ?
Dans les gares plus importantes, c'est dans des kiosques de ce type que l'on peut se ravitailler : on dispose en plus de boissons fraiches, etc. mais il y a des queues, et les trains repartent vite et sans crier gare (ce qui pour un train, est tout de même un comble, non ?)
Nous avons aussi essayé les wagons restaurants : sympathiques et souvent joliment décorés (ici, le wagon restaurant du train Rossia entre Ekaterinbourg et Irkoutsk), mais on y mange moyennement, et pour des tarifs plutôt élevés (enfin, selon les standards locaux)
Une gare de campagne amusante et plutôt gaie, en pays tatar : Tatarskaya

Les WC des trains russes : important, vu la longueur du voyage

Pas d'une folle gaité, mais toujours maintenus propres grâce à une certaine discipline des voyageurs, et au bon travail du chef de wagon. Un très bon point !

Dans la série locomotives, une loco russe
Encore une loco russe, ce modèle est le plus courant : nous en avons vu des tas....
Ancienne loco à vapeur, exposée le long de la voie, je ne sais plus où

Le train "Rossia", que nous avons pris entre Ekaterinbourg et Irkoutsk...

Le "Rossia" est un train qui relie Moscou à Vladivostok, donc le "vrai" transsibérien. La preuve !

Détail amusant : pour éviter les erreurs, l'ensemble des horaires des trains russes, où que soit située la gare, sont indiqués avec l'heure de Moscou : c'est pour cela, qu'en plus de donner l'horaire (ici, arrivée 7h56, départ à 8h13), les panneaux indiquent l'heure actuelle à Moscou, ici 7h59, alors qu'en fait selon l'heure locale, il devait être 11 heures.

Lorsque l'on arrive à Vladivostok, ça doit faire drôle !

Le train longe le lac Baïkal, entre Irkoutsk et Ulan Ude
Une jolie locomotive, dans la gare de Ulan Ude. Pas toute neuve, si on en juge par l'étoile rouge.
Village russe, avec quelques coquettes isbas
Le train approche de la Mongolie... Ca grimpe, et le Diesel est à l'ouvrage !

Dans la partie vers la Mongolie, au Sud du Lac Baïkal, on passe à la voie unique et la traction Diesel.

Heureusement qu'il y a quelques arrêts, notamment pour croiser des trains.

La gare frontière russe de Naouchki : presque 5 heures d'arrêt pendant lesquelles les policiers russes on emporté nos passeports (pas les nôtres seulement, ceux de tous les passagers du train...)

Pour en faire quoi diable ?

Arrivée à Oulan Bator au petit matin. Il pleuvait, les rues de la ville étaient inondées, mais les trains circulaient normalement
Encore une belle locomotive, mais je ne sais plus où elle était

Départ de la gare frontière chinoise de Erlian : bâtiment ultra-moderne construit en plein désert, pour bien montrer au voyageur qu'il arrive dans une contrée "civilisée".

Nous y avons attendu deux heures (en descendant du train), mais là, les raisons n'étaient pas bureaucratiques, les formalités s'étant déroulées rapidement, avec des policier(e)s chinois fort aimables et parlant anglais.

En fait, le temps d'arrêt (2heures 30), est dû au remplacement des bogies de tous les wagons du train, l'écartement des voies en Mongolie (1520 mm, ecartement russe), étant différent de l'écartement chinois (1435 mm, soit l'écartement international)

La ligne en Chine, à l'approche de Pékin
En gare de Pékin : le TGV chinois attend et va partir sur la voie d'en face
La gare centrale de Pékin