Impressions...
L'impression
première qui saute aux yeux du touriste moyen est que le Costa-Rica n'est
pas un pays du tiers-Monde. Certes, on n'a pas la vision d'une richesse opulente
(justement, c'est peut-être un signe de développement), mais lorsque
l'on voit la population, on sent que les gens s'activent, circulent, étudient
: peu de gens désoeuvrés, énormément d'enfants et
d'ados aux abords des écoles et des collèges, lesquels sont nombreux
et à l'allure plutôt pas mal, jusque dans les campagnes les plus
reculées. Il est vrai que depuis la suppression de l'armée au Costa
Rica, le budget ainsi dégagé a été en grande partie
investi dans l'éducation !
En outre, autre indication,
dans les lieux touristiques, on voit pas mal de costa-riciens visitant leur propre
pays : un signe s'il en est de l'existence d'une importante classe moyenne, elle-même
symptomatique d'un état de développement intéressant. D'ailleurs,
les données objectives (espérance de vie, taux de scolarisation
et d'alphabétisation, qualité de la médecine, etc.) sont
du même ordre que dans les pays européens.
Enfin,
il existe manifestement un souci d'environnement (voire écolo) au sein
de la population, largement répandu comme dans les pays européens
(et même plus que dans les pays d'Europe du Sud) : pas de déchets
dans la nature mais des poubelles publiques et un ramassage d'ordures organisé
(avec tri sélectif presque partout), maisons et jardins souvent joliment
arrangées, existence de plein de parcs nationaux, slogans sur des affiches,
etc. Ce n'est pas "ultra-clean", mais quand même pas mal du tout.
San Jose, en revanche, donne au premier abord une impression de ville moche et
pas nette.
Avec l'agriculture (café, palmiers, bananes,
plantes ornementales...), le tourisme est une ressource importante du pays, très
bien équipé en la matière, avec hôtels, restaurants,
parc nationaux, musées. Le plus étonnant est la signalisation routière
plutôt "folklorique", ce qui surprend dans cet ensemble.
A
vue de nez, le plus gros contingent de touristes étrangers est sans surprise
nord-américain, suivi des espagnols (pas très étonnant non
plus), les français semblant constituer le troisième lot de touristes
(Il en est de même à Panama). Nous avons également vu quelques
italiens et autres européens. Peut-être aussi d'autres latino-américains,
mais ils sont difficiles à repérer pour nous (ma connaissance des
différents accents latino-américains étant plus qu'imparfaite
!)