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Je n'ai mis dans cette rubrique que
les musées qui n'étaient ni des palais,
ni des châteaux, ni des monastères ou églises,
ni des maisons de musiciens.
Comme en outre nous avons choisi d'éviter
les musées d'art non typiquement locaux (ce n'est
pas que je n'aime pas les peintres de la Renaissance
italienne, mais ce n'est pas vraiment ce que l'on recherche
en allant en Autriche ou en Hongrie), la liste n'est
pas très longue, se limitant principalement à
Vienne et à Budapest.
cliquez sur les images
pour les agrandir
A Vienne, la Crypte des Capucins, qui renferme
les sépultures de la maison des Habsbourg
depuis 1633. La liste
des pensionnaires est impressionnante.
Un alignement de cercueils métalliques,
en zinc ou en étain, d'un effet étrange...
Certains font un peu Panzer de Mad Max, comme
ici celui de droite, dont je ne sais plus qui
est l'occupant.
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On remarque le cercueil de Maximilien
d'Autriche, qui fut un temps Empereur
du Mexique, à l'instigation de Napoléon
III.
Mais ça ne se passa pas
très bien pour lui, puisque son règne
se termina devant un peloton d'éxécution
à Queretaro...
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Dans le palais de la Hofburg, photos interdites
dans les appartements impériaux, mais
autorisées dans les collections de vaisselle,
absolument somptueuses.
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La quantité d'objets exposés
est extrêmement impressionnante !
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Dans un genre complètement différent,
mais très viennois, le Palais de la Sécession,
initialement une salle d'exposition pour la
Sécession viennoise, un groupe d'artistes
rebelles envers la conception ancienne des arts.
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Le bâtiment par lui-même
est une oeuvre architecturale originale de Joseph
Maria Olbrich, en 1897.
Au dessus de l'entrée, la
devise de la Sécession : Der Zeit ihre
Kunst. Der Kunst ihre Freiheit (à chaque
âge son art, à chaque art sa liberté).
Très peu de choses dans le
musée, des expositions temporaires sans
grand intérêt...
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Le clou du musée est la Frise
Beethoven (Beethovenfries),
de Gustav Klimt, dont on voit un extrait ci-dessus.
Placée dans un sous-sol climatisé
spécialement créé pour
elle, elle occupe trois panneaux
tout en haut des parois. Une oeuvre vraiment
étrange, extrêmement difficile
à photographier...
Impossible d'en avoir une vue globale sans se
rendre sur place !
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Un intéressant panneau retrace l'origine
et l'histoire du bâtiment (pour lecteurs
germanistes seulement).
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Un autre célèbre musée
de Vienne, le Belvédère. Deux
parties : le Belvédère inférieur
et le Belvédère supérieur,
le seul que nous ayons visité.
On y trouve exposés plusieurs tableaux
de l'époque Sécession viennoise
(Klimt, Kokoshka, etc.), mais de mon point
de vue, pas les meilleurs...
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Finalement, la visite se révèle
assez décevante.
Et en plus les photos sont interdites. J'ai
tout de même pu faire celle-là,
qui montre les jardins, avec au fond le Belvédère
inférieur.
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Le MuseumsQuartier Wien (MQ) :
un complexe culturel, installé dans les
anciennes écuries impériales, construit
entre 1998 et 2001.
Il regroupe des musées d'art
moderne, mais aussi des lieux voués au
cinéma, au théâtre, à
l'architecture, des boutiques, des cafés,
des restaurants...
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La place centrale du MuseumsQuartier, avec
de grands divans de plastique bleu où
on peut s'affaler... mais c'est assez dur.
Lorsque nous y étions, la place accueillait
une exposition temporaire de sculptures de l'artiste
chinois Xu Hongfei. Très chouette, à
voir dans la rubrique images
insolites
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Compte tenu du temps dont nous
disposions, nous n'avons pas visité les
musées...
Le musée Léopold (Leopold
Museum) : on y trouve des peintures de
la Sécession viennoise, du modernisme viennois
et de l'expressionnisme autrichien...
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Le Mumok (Museum moderner Kunst Sammlung
Ludwig Wien) est pour sa part consacré
à l'art des 20e et 21e siècles.
Il y a encore beaucoup d'autres points d'intérêt.
Pour en savoir plus, le site
officiel
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Nous voici à Budapest, devant
le musée de la Terreur (Terror Háza),
qui se trouvait d'ailleurs à deux pas de
chez nous.
Il retrace l'histoire des régimes
fasciste et communiste en Hongrie.
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il est situé dans un lieu qui fut successivement
le siège du Parti des Croix fléchées
jusqu'en 1944, puis par la suite le quartier
général de la police politique,
l'AVH.
Les murs gris donnent au bâtiment une
allure assez sinistre... C'est probablement
voulu.
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Dans le hall d'entrée, un
char, souvenir de l'intervention soviétique
lors de l'insurrection de 1956. Histoire de se
mettre dans l'ambiance.
Au sous-sol, les cellules des prisonniers
politiques et leurs instruments de torture.
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