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Bien sûr, dans une région
aussi chargée d'histoire, les ruines antiques
sont nombreuses et fameuses, et méritaient bien
une rubrique spécifique. Si les monuments de
Ravenne, datant de l'Empire Romain d'Orient, ne figurent
pas dans cette rubrique, c'est qu'il ne s'agit en aucun
cas de ruines : ils ont été largement
préservés et restaurés, pour notre
plus grand bonheur d'ailleurs.
En dehors des ruines de Pompei, les
plus célèbres, nous avons rassemblé
ici d'autres vestiges de l'antiquité rencontrés
ça et là, au gré de notre route.
cliquez sur les images
pour les agrandir
L'amphithéâtre antique de Lucera,
construit au 1er siècle sur ordre de
l'empereur Auguste, est très bien conservé.
Lucera devait être une localité
importante durant l'Empire, mais a surtout été
connue par la suite lorsque l'empereur Frédéric
II y a fait déporter au 12ème
siècle 20 000 musulmans de Sicile
ainsi que des musulmans de Djerba.
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L'amphitérâtre antique de Lecce,
datant du 1er ou du 2ème siècle.
Il n'a été découvert que
relativemlent récemment et est à
moitié sous terre : d'autres bâtiments
furent construits au-dessus
Il pouvait accueillir 25 000 personnes,
et sert aujourd'hui pour des spectacles, avec
une capacité bien moindre.
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Paestum, à une centaine de kilomètres
au sud de Naples : une cité de la
"grande Grèce" moyennement
bien conservée, à part les principaux
temples.
On y trouve un musée tout-à-fait
intéressant, le billet étant groupé
avec les ruines.
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Les ruines de Paestum : les quartiers de maisons
ne sont pas très bien conservés,
les murs sont bas : on peut quand même reconstituer
les plans d'aménagement.
Ici, le forum.
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Trois temples sont en revanche
très bien conservés : ici, le
temple de Ceres (ou temple d'Athéna),
le plus petit des trois.
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Le temple de Neptune,
le plus imposant. Style dorique, en fait assez mastoc
: on comprend pourquoi il a résisté
au temps qui passe ! |
l'Ekklesiasterion de Paaestum
: un petit théâtre ouvert en plein
air, au niveau du sol.
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Le musée (Museo archologico),
juste en face des ruines, et où se trouve
la billetterie.
Ici, les métopes (bas-reliefs)
du Thesauros : ce sont des plaques carrées
en pierre qui étaient localisées
sur la frise de divers édifices. Elles
datent du 6ème siècle av JC.
Celle du bas à gauche représente
Heracles tuant le géant Alcyonée.
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Une sépulture de pierre
provenant de Gaudo : avec un squelette équipé
de sa cuirasse, sa lance, et quelques autres objets.
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Le clou du musée : la fresque de la
tombe du plongeur (la tomba del tuffatore)
Datant du 5ème siècle av JC,
elle fait partie des très rares peintures
de la Grèce antique qui nous sont parvenues.
Les peintures sont d'une très grande
finesse, et curieusement, tous les personnages
sont représentés de profil.
Pour tout
savoir sur la tombe du plongeur
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Pas question de faire ici une visite
complète de Pompei : ce serait sans doute
pénible, et puis on trouve quantité
d'informations et de photos sur le sujet.... J'ai
juste voulu montrer quelques images amusantes
ou quelques coups de coeur.
Ici une rue de Pompei, avec un passage
pour piétons : on peut supposer que la
pluie s'évacuant parfois difficilement,
ces passages permettaient aux piétons de
traverser la rue à pied sec.
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Les maisons de Pompei sont réputées
pour leur état de conservation remarquable.
Ici, la Casa di Paquius Proculus
Dans l’atrium, une superbe
mosaïque recouvre le sol. Les autres pièces,
le triclinium, le péristyle et le jardin
témoignent de la richesse du propriétaire.
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Dans la Casa del Fauno, une immense maison
célèbre pour sa mosaïque de
la bataille d'Alexandre. L'original est actuellement
dans un musée de Naples, et une copie en
a été replacée sur le sol
de la maison (mais difficile à photographier)
On y trouve aussi une statue en bronze d'un faune
dansant.
| Devant l'entrée, un
signe de bienvenue : version antique du paillasson. |
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Le Lupanare... La maison close, quoi
!
Bien que tout petit, c'est un des endroits
les plus visités de Pompei : pour éviter
les encombrements, il y a un sens de la visite.
Il faut espérer que lorsque cet édifice
remplissait sa fonction première, les
clients ne faisaient pas la queue... .
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Une chambre du lupanar : on peut espérer
que le lit de pierre était recouvert d'un
matelas.
Certes, les gens de l'époque étaient
habitués à la dure, mais tout de
même...
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A l'intérieur du lupanar,
des peintures illustrant diverses positions,
plus ou moins aisées à mettre
en oeuvre...
Il s'agissait sans doute d'émoustiller
ou de donner des idées aux clients en
manque d'imagination !
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Les étrangers
qui passaient à Pompei n'avaient aucun mal
à trouver le lupanar : c'était fléché,
d'une manière ne laissant aucun doute, même
pour les clients ne sachant pas lire... |
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Le forum :
J'étais venu à Pompei
en juillet 1972 : j'ai retrouvé
une photo du forum que j'avais prise
à cette époque.
Nettement moins de monde qu'aujourd'hui !
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Sur le forum, la statue d'un centaure
parait assez curieusement moderne...
Pas étonnant, il ne s'agit
pas d'une sculpture antique, mais d'une oeuvre
réalisée en 1994 par Igor Mitoraj,
un artiste polonais célèbre pour
ses représentations du corps humain.
Pourquoi pas la mettre là...
Mais ça doit tromper pas mal de visisteurs
!
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Les Terme Stabiane.
Les mieux conservées des
thermes de Pompei, avec une voûte très
joliment décorée de stuc coloré.
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En passant la Porta d'Ercolano,
on se dirige vers la villa des Mystères
(Villa dei misteri), dans un lieu assez
reculé et isolé du site.
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Cette villa des Mystères
renferme des fresques absolument splendides,
et dans un état de conservation étonnant
!
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Je ne résiste
pas à l'envie d'en proposer ici deux photos
! |
L'amphithéâtre de Pompei
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La ville, plus proche du Vésuve
que Pompei, a été également
totalement détruite et recouverte de
cendres par les nuées ardentes de l'éruption
du Vésuve de 79.
Moins célèbre,
moins vaste, et du coup moins visitée
que sa voisine, c'était une petite cité
d'à peine 4000 habitants, dont le site
est très bien préservé.
Seuls 4,5 ha sur les 12 ha du
site ont été dégagés
: le reste se trouve sous les constructions
de la ville actuelle, ce qui empêche l'extension
des travaux.
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L'ensemble du site, dégagé en creusant,
est beaucpoup plus bas que la surface du sol actuelle,
ceci étant sans doute dû à
l'épaisse couche de cendres qui a fait
remonter le niveau du sol.
D'ailleurs, alors qu'Herculanum était
au bord de la mer, celle-ci est désormais
à près d'un kilomètre de
là.
A Herculanum, beaucoup de maisons voient leurs
murs quasiment intacts, et pour certaines d'entre
elles, la toiture a été restaurée.
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À Herculanum comme à
Pompei, une construction assez fréquente
: le thermopolium, c'est-à-dire
une sorte de bar, ou de fast-food, où
on servait boissons et nourritures chaudes,
d'où le nom. Ici le Thermopolium de l'Insula
II, face au decumanus
Généralement constitué
d'une pièce ouverte sur la rue, avec
un comptoir décoré dans lequel
sont encaissées les dolia (jarres)
contenant la marchandise.
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Il y en avait plusieurs, quasiment un à
chaque coin de rue, toujours dans le même
genre....
Ils étaient plutôt fréquentés
par ceux qui n'avaient pas les moyens de cuisiner,
mal logés, locataires et sous-locataires,
voyageurs, étrangers et marginaux. D'ou
une réputation parfois assez médiocre.
Là un autre thermopolium, avec des petites
mosaiques de couleur sur le comptoir.
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Il y avait bien entendu aussi des thermes,
souvent très joliment décorées.
Ici une mosaïque de Triton sur le sol
des thermes, dans le vestiaire de la partie
réservée aux femmes.
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A Heculanum, beaucoup de murs de ce type, en
petites pierres taillées cimentées.
Curieusement, le mortier semble plus dur que
les pierres, et de ce fait apparaît peu
à peu en relief au fur et à mesure
de l'action de l'érosion.
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La maison de Neptune et d’Amphitrite
: une boutique superbement conservée, avec
son comptoir, ses ustensiles, et de nombreuses
étagères, dont..
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.. les étagères où étaient
entreposées les amphores de vin.
Au fond de la maison, un Triclinium (salle à
manger)..
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...superbement décoré,
avec notamment une belle mosaïque représentant
les noces de Neptune et d'Amphitrite.
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Dans la bas de la cité, qui à l'époque
était au bord de la mer, des abris à
bateaux.
Il semble que de nombreux habitants, lors de
l'éruption, s'y sont réfugiés,
espérant ainsi échapper à
la catastrophe. Ce ne fit pas le cas, et c'est
près de 300 squelettes qui ont été
retrouvés dans ces abris..
Jusqu'alors on pensait que la quasi totalité
de la population s'était enfuie avant l'éruption.
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