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Pas mal d'avion pendant ce voyage, cette
rubrique est donc assez dense... Vols Pau-Paris-Bangkok
par Air France, Bangkok-Siem Reap par Bangkok Air, et
Saigon-Bangkok par Thai Airways.
Au Cambodge, nous ne nous sommes pas déplacés
en avion, l'aviation civile étant très
peu développée (pour ne pas parler de
l'aviation légère, totalement inexistante):
3 aéroports seulement sont opérationnels
dans tout le pays... Mais ça pourrait changer,
car il y a du potentiel !
cliquez sur les images
pour les agrandir
Notre 777 à Roissy.
Même pas au couleurs Air
France (enfin discrètement), mais badgé
Sky Team. C'est apparemment de plus en plus
fréquent.
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Pour le long voyage, peu à
dire, Air France poursuit sa "modernisation",
avec un aménagement haute densité
de 472 places dans le 777 !
Compression des passagers et service
minimum : plus de menu distribué, plus
de champagne à l'apéro (certes,
il était souvent chaud et servi dans
des verres en plastique, mais le symbole était
là)
Et quant à la bouffe, la
charité m'interdit d'en parler, pas plus
que du vin servi en classe éco.
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L'aéroport de Bangkok
le matin de notre départ pour Siem Reap
Ici, le hall des départs,
clair et spacieux : il n'y a pas besoin d'originalités
architecturales pour réaliser un ensemble
agréable et fonctionnel !
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Notre ATR 72 pour Siem Reap nous
attend sur le tarmac.
Les avions de Bangkok Air (une flotte
d'Airbus et d'ATR) ont tous une décoration
différente : c'est assez sympa, et plutôt
gai.
A part ça, Bangkok Air est
apparemment une compagnie tout-à-fait satisfaisante,
qui assure d'ailleurs en partage de code une partie
des vols Air France allant au-delà de Bangkok.
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Décollage : le paysage est assez plat
et humide ! Il faut dire que c'était
la saison des pluies.
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Une rapide collation à bord,
pas extraordinaire, mais il s'agissait là
d'un vol d'à peine plus d'une heure !
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En finale piste 05 à Siem Reap : Le
paysage n'est pas le même qu'en Thaïlande,
bien qu'aussi humide
Assez vert et plutôt riant !
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Débarquement à Siem
Reap (plus d'infos
sur l'aéroport).
Il s'agit d'un des trois aéroports
du Cambodge accueillant des vols commerciaux (les
autres étant Phnom Penh et Sihanoukville).
Il existe d'autres terrains au Cambodge,
mais ils ne sont pas exploités actuellement
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A Battambang (deuxième ville du pays),
j'ai tout de même souhaité aller
voir l'aéroport, qui figure sur les cartes
routières. Je m'attendais à trouver
un terrain abandonné envahi d'herbes
folles, et là, surprise !
Des bâtiments et des équipements
en bon état, avec un gardien assez désoeuvré
(il doit tout de même trouver à
s'occuper, puisqu'il y a trois billards dans
le hall !), et une entrée gardée
par un militaire pas trop regardant pour ouvrir
sa barrière moyennant une contribution
modique
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Ensuite, on rentre en voiture :
il semble que ce soit le rendez-vous des jeunes
du coin qui font du vélo, ou s'isolent
dans quelques endroits calmes.
La piste elle-même est en
bon état, et comme aucun avion ne la fréquente,
nous l'avons remontée en voiture : piste
07/25, 1600 mètres d'asphalte en parfait
état !
Décollage !
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La tour, charmante au milieu des arbres
La manche à air comme neuve ... J'en
ai vu de pires ailleurs sur des terrains pourtant
bien plus fréquentés !
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Ce doit être sympa de travailler
ici, non ?
En fait, tout donne l'impression
d'être maintenu en l'état pour une
reprise prochaine d'activité. Il est d'ailleurs
facile de trouver sur Internet des
informations à jour sur le terrain.
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Et pourquoi pas, à la retraite, monter
l'aéro-club de Battambang ?
En tout cas, l'administration compétente
est facile à trouver à Phnom Penh,
et dispose en outre d'un site
Internet un peu étrange dans
son organisation, mais qui semble bien tenu
à jour.
Si quelqu'un se sent le courage de tenter
le coup, je promets d'y retourner pour l'encourager !
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Départ de Saigon.
La plus grande partie du trafic
est à destination du continent asiatique,
en tout cas dans cette tranche horaire ! Notre
vol, le TG551.
Une seule destination plus lointaine,
Moscou.
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Le 777 Thai Airways arrive à la porte.
L'embarquement est pour bientôt après
une rapide escale : à peine plus d'une
heure pour la rotation complète
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Décollage de Saigon.
Le trajet est court, le 777 est
donc léger... Ca grimpe sec !
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Juste le temps d'une rapide collation, fort
médiocre également, comme quoi
il n'y a pas que chez Air France que la qualité
de dégrade, le nivellement se fait par
le bas.
Puis l'arrivée à Bangkok ! Notons
le style original des bâtiments
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Voilà, l'heure du retour
a sonné, on arrive une fois de plus à
l'aéroport de Bangkok, c'est celui qu'on
aura le plus fréquenté !
Trois heures d'attente (on avait
prévu large), passées tranquillement
au salon Flying Blue, sommaire, mais tout de même
plus agréable que les salles d'attente.
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Voyage de retour sans problème, je ne
reviendrai pas sur les menus inconvénients
du voyage en classe éco :o)
En vol, un curieux phénomène
de condensation sur les ailes de notre 777
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La route du retour, avec quelques
zig-zags, pour éviter des orages ou parce
que les couloirs sont tordus, je ne sais pas...
Mes amis pilotes de ligne me renseigneront
peut-être.
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Et quelques images surprenantes : ici, sur
la mer Noire, la pointe ouest de la Crimée,
avec la ville de Sébastopol
La piste que l'on voit est un terrain désaffecté
(le seul aéroport de Crimée est
à Simferopol, à quelques dizaines
de kilomètres de là).
Là aussi, on pourrait monter un aéro-club !
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