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Angkor est bien sûr un lieu incontournable
: des centaines de temples d'époques et de styles
divers, plus ou moins bien conservés, plus ou
moins restaurés, dispersés dans la forêt.
Bref, on pourrait y passer des semaines,
mais la plupart des touristes y restent trois jours
complets : la plupart des pass vendus sont de 3 jours,
même s'il en existe aussi d'1 jour ou d'1 semaine.
Pour cette partie du séjour,
nous avions un guide francophone, plus une voiture avec
chauffeur, ce qui est plutôt luxueux : la plupart
des visiteurs individuels se contentent de louer un
tuk-tuk pour un ou plusieurs jours. Le conducteur du
tuk-tuk leur donne les explications de base sur les
différents sites à voir, et les laisse
se débrouiller tous seuls, ce qui est assez facile.
Mais bon, on vieillit...
On ne trouvera pas ici la description
archéologique de tout ce que nous avons vu, mais
simplement quelques repères, et les noms des
édifices ou des sites. Ainsi, vous pourrez rechercher
par vous-mêmes des informations complémentaires,
ou cliquer sur les liens que nous proposons dans cette
page, le plus souvent vers Wikipedia.
cliquez sur les images
pour les agrandir
Le pass de trois jours, avec
photo comme il se doit, prise sur place à
la webcam au moment de la réalisation
du pass. A ne pas perdre, car il est sytématiquement
demandé à chaque entrée
sur un site.
40 USD pour le pass de 3 jours,
c'est raisonnable.
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Le Bayon
, immense temple-montagne en position centrale
sur le site d'Angkor
Thom (un des plus importants), construit
par le roi Sûryavarman VII, fin 12e-début
13e, comme nous l'a beaucoup répété
notre guide !
Pas mal de touristes, mais on
arrive quand même à trouver des
moments de calme relatif.
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On y trouve des bas-reliefs qui
évoquent le passé d'Angkor, avec
de nombreux détails empruntés
à la vie quotidienne.
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Un autre édifice d'Angkor
Thom, le
Baphûon
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Angkor
Wat (on écrit parfois Angkor
Vat), le temple le plus grand et sans doute le
plus connu du site.
Un immense temple entouré
de douves, datant du début du 12e siècle.
Absolument superbe !
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Dans l'après-midi, lorsque le soleil
baisse, la lumière est somptueuse.
Le photographe a fait ce qu'il a pu pour restituer
l'ambiance et la lumière.
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Le site de Preah
Khan, complexe monastique et véritable
ville, aujourd'hui dans la jungle...
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Beaucoup de travaux de restauration sont en
cours, avec de nombreux échafaudages.
Notez que les ouvriers sont assez gonflés,
les usages locaux sur les harnais sont assez
peu contraignants.
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Le
Banteay Kdei.
Dès que l'on s'éloigne
des lieux les plus célèbres comme
Angkor Wat ou le Bayon, le nombre de touristes
diminue sensiblement : sans doute nombre d'entre
eux ne restent-ils qu'un jour.
De ce fait, il est possible de
faire des photos permettant de mieux saisir
le mystère et la poésie des sites.
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Ta
Phrom, de tous les sites d'Angkor,
n'est sans doute pas le plus majestueux, mais
sans conteste celui dont la poésie mélancolique
est la plus prenante.
Il avait été initialement décidé de ne pas
le restaurer, pour garder un temple tel qu'il
a pu être conservé pendant des siècles d'abandon.
Quelques travaux ont tout de même été
entrepris pour empêcher des dégradations supplémentaires
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En effet, la végétation a peu à
peu envahi les temples, les racines recouvrent
et déforment les murs, les mettant à
mal.
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De grands arbres comme les fromagers
entourent les constructions de leurs racines,
comme ici au Gopura oriental (porte d'entrée)
du site de Ta
Som
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Curieusement, cette racine enserrant
une sculpture a conservé une ouverture
sur un visage...
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Nous avons cédé
au rituel de la photo devant les racines....
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Plus au nord, le temple de Banteay
Srei (la citadelle des femmes).
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Datant du 10e siècle, il comporte de
splendides bas-reliefs et sculptures d'une grande
finesse, remarquablement conservées.
Sans doute le grès rose dans lequel
elles ont été taillées
leur a-t-elle conféré une meilleure
résistance aux outrages du temps.
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Une anecdote amusante : en 1923,
André Malraux, fauché malgré
la fortune de sa femme Clara trop rapidement flambée,
avait cru astucieux de voler quatre statues de
Banteay Srei (peut-être celle figurant ci-contre)
en espérant les rapporter en France et
les vendre à prix d'or... A défaut
d'honnêteté, il avait un certain
goût, car elles sont splendides !
Coincé par la douane à
Phnom Penh, il n'a dû qu'à une campagne
de soutien déclenchée par ses amis
parisiens de s'en tirer avec une condamnation
lègère d'un an avec sursis.
Comme quoi on peut être un
(futur) grand écrivain et se comporter
comme un gougnafier !
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