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Impressions
aéronautiques
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Nous avons pris l'avion à
de nombreuses reprises au cours de ce voyage :
d'abord pour aller (et revenir) des îles,
par la TAP, avec escale à Lisbonne, puis
ensuite pour nos différents trajets entre
les îles, sauf entre São Vicente
et Santo Antão, où nous avons fait
la traversée en bateau (voir la rubrique
"impressions
martitimes").
Pas de photos du voyage aller,
mais je me suis cependant amusé à
suivre le vol Paris-Lisbonne tranquillement depuis
ma place, à l'aide d'une jolie application
pour smartphone, SDVFR
: ici on voit bien la route passant un peu à
l'est de Bordeaux... Et en aviation générale,
cette appli peut servir de moyen de navigation
de secours...
Voyage sans problème,
avec comme seul événement notable,
une assez longue attente à l'arrivée,
vers 23h30 locales, pour se voir délivrer
le visa d'entrée... Il paraît que
les visas pour le Cap-Vert devraient prochainement
ne plus être nécessaires pour les
ressortissants de l'Union Européenne, mais
cette mesure annoncée depuis longtemps
n'est toujours pas mise en oeuvre.
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cliquez sur les images
pour les agrandir
Notre premier vol intérieur,
depuis l'aéroport
de Praia sur l'île de Santiago,
juqu'à São Filipe sur l'île
de Fogo, par la compagnie locale Binter Cabo
Verde.
Binter semble à première
vue une compagnie convenable, avec toutefois
des horaires parfois fokloriques. Par exemple
ici, notre vol prévu à 11h45 est
parti avec plus d'une heure de retard, mais...
le vol du matin pour Sal n'était toujours
pas parti lorsque nous sommes arrivés
en salle d'embarquement.
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En fait, notre avion , un ATR72,
est arrivé un peu après l'heure
à laquelle nous aurions dû partir.
Apparemment, Binter ne dispose que
de deux ATR (D4-CCA et D4-CCD), avec lesquels
il faut assurer le trafic assez dense entre les
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îles disposant d'un aérodrome en
activité, ce qui explique peut-être
les difficultés d'exploitation.
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Néanmoins, embarquement
sans problème, après des contrôles
de sécurité assez pointilleux.
On a vu arriver l'équipage,
tranquille... Un des deux pilotes attendant
son collègue en se mettant à l'ombre
de l'aile.
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30 minutes de vol à peine,
et arrivée à l'aérodrome
de São Filipe.
Atterrissage piste 32 avec un vent
arrière non négligeable. Du fait
du relief, la finale se fait en suivant la pente,
assez bas au dessus du sol. C'est assez surprenant.
Il est vrai que dans l'autre sens,
la piste 14 amènerait à survoler
la ville à basse altitude en finale...
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A peine descendons-nous que le débarquement
des bagages commence....
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...Et on se dirige vers le patit
bâtiment des arrivées.
Les bagages à charger pour
le vol retour sont déjà prêts.
Il ne faut pas traîner !
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Le surlendemain, après un court séjour
sur l'île, départ de São
Filipe pour São Vicente, avec une correspondance
à Praia (pas de vol direct).
Arrivée à l'aéroport.
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Décollage de São
Filipe, piste 32.
La piste n'est pas très longue
(1500 mètres tout de même), la ville
pas très loin.... Donc décollage
sur les freins, et à puissance maxi.
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Arrivée à Praia, pour un courte
escale de quelques heures, au cours de laquelle
nous sommes allés visiter Cidade
Velha, que nous n'avions pas vue
lors de notre premier passage sur l'île.
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Et après un vol d'une heure,
arrivée en fin d'après-midi à
São Vicente, par un temps radieux.
A noter en finale la belle
vue sur le village de São Pedro.
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Une statue de l'artiste a été
placée juste à la sortie de l'aéroport.
Il faut dire que Cesária
Évora est sans doute la personnalité
qui a fait le plus pour la renommée internationale
des îles du Cap-Vert.
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De São Vicente à Santo Antão,
traversée en bateau (voir la rubrique
"impressions
martitimes") car il n'y a plus
d'aérodrome sur l'île..
Pourtant, il y en a eu un par le passé,
l'aérodrome
Agostinho-Neto à Ponta do
Sol, encore bien visible depuis les reliefs
environnants sur le seul espace plat du secteur.
Il n'est plus en service depuis plusieurs années
(fermeture définitive en 2007)..
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Mais la tour de contrôle
est toujours en place.
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Les marques sur la piste sont encore visibles,
ici la piste 14 face à la montagne...
Mais le revêtement de celle-ci disparait
progressivement.
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Le vent donne envie de s'envoler,
semble penser cette touriste.
Les conditions météo
souvent médiocres ont conduit à
la fermeture de cet aérodrome : en effet
, la piste 14-32 reçoit en plein travers
l'alizé, vent dominant dans la région
: le jour où nous y étions, le vent
soufflait à un bon 15-20 noeuds en travers,
ce qui est peu par rapport à d'autres périodes,
mais déjà un peu délicat
pour atterrir et décoller...
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Je suppose que ce sont ces difficultés,
ainsi que la piste beaucoup trop courte
pour les ATR aujourd'hui utilisés (450
mètres !), qui ont conduit à
la fermeture de l'aérodrome.
Pourtant, le seul
accident survenu ici,
en 1999, ne s'est pas produit sur la piste,
mais lorsqu'un avion
a renoncé à atterrir en raison
de mauvaises conditions, et a percuté
la montagne en repartant vers São Vicente.
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Après un retour en bateau à São
Vicente, le dernier vol intérieur nous
a amenés à Sal, aéroport
Amílcar-Cabral .
C'est le plus important aéroport du pays,
avec un gros trafic international, notamment des
charters amenant des hordes de touristes, surtout
allemands, néerlandais, ou britanniques.
Ici un charter de TUIfly, TUI étant un
groupe de tourisme allemand très présent
sur l'île, où il possède aussi
des "resorts", des bus, etc., bref tout
ce qu'il faut à ses clients pour ne pas
avoir l'impression d'être à l'étranger
!
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A la fin du séjour, retour vers Lisbonne...
A noter une curiosité sur le tableau
des départs : un vol d'une étrange
compagnie vers Mount Pleasant... dont je me
suis demandé où ça se trouvait.
Renseignements pris, il s'agit de vols assurés
par Air Tanker (Compagnie privée sous-traitante
de la Royal Air Force) entre la base de Brize
Norton en Angleterre et la base de Mount Pleasant
aux Malouines.
Vols en Airbus A330 MRTT (servant par ailleurs
de ravitailleurs à la RAF), qui se posent
au Cap-Vert en raison de travaux à l'escale
habituelle de l'île
de l'Ascension.
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Notre Airbus A320 de la TAP nous
attend pour partir vers Lisbonne.
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... Et arrive à Lisbonne
aux aurores, après quatre heures d'une
très courte nuit.
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Quelques heures de correspondance, puis départ
de Lisbonne pour Orly.
Ici une vue de la ville et de l'aéroport
de Lisbonne.
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Et le surlendemain, retour à
Pau depuis Paris CDG.
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