|
Si on passe d'une île à
l'autre en avion ou en bateau, la circulation sur chaque
île se fait par la route. Des routes, il y en
a assez peu finalement, et elles présentent la
particularité d'être le plus souvent pavées.
C'est assez surprenant au départ, mais on s'aperçoit
à l'usage que c'est beaucoup plus rationnel que
des routes asphaltées ou que des pistes en terre.
cliquez sur les images
pour les agrandir
Le véhicule capverdien par excellence
: le Toyota Hi-Ace...
Un moteur diesel increvable mais poussif, ce
qui est sans grande importance car les conducteurs
roulent plutôt lentement
|
|
|
|
|
Du coup, lorsque l'on envisage un itinéraire
sur une île, il faut tabler sur une moyenne
de 35-40 km/h maxi si la route est bonne, et à
peine plus de 20 km/h sur les routes de montagne
avec des virages
|
Sur l'île, on cicule la
plupart du temps en Aluguer, un minibus
Toyota donc, susceptible d'accueillr 15 personnes.
Il y en a partout !
|
|
|
|
|
L'aluguer est le plus souvent collectif, dans
ce cas il s'agit d'un "collectivo".
Le principe est simple : on se rend
à l'endroit de la ville où sont
garés les aluguers, on demande au premier
chauffeur de la file où il va... Ca peut
aussi être écrit sur la porte.
|
On monte, on s'installe, et on
attend...
Le chauffeur part lorsqu'il estime
qu'il y a assez de monde, ce qui arrive généralement
assez vite.
Le tarif est règlementé,
10 escudos (0.1 €) du kilomètre.
On peut descendre quand on veut, et on paie
en quittant la voiture.
Bref un système simple,
bien rôdé, économique, et
sans surprise.
|
|
|
|
|
L'aluguer peut aussi être
privatisé, comme ça a été
le cas lors de nos transferts et excursions, et
dans ce cas on s'arrête quand on veut...
Dans ce cas, le prix, règlementé
lui aussi, est celui des taxis : à savoir
100 escudos (1 €) du kilomètre, ou
alors un forfait journalier.
On peut traiter directement avec
le chauffeur, mais les agences gèrent aussi
ces transports.
|
Les aluguers vont vraiment partout,
y compris sur des routes assez improbables....
|
|
|
|
|
Sur la route, on peut faire des
rencontres, mais le plus souvent les routes sont
désertes.
|
Il peut arriver (rarement) qu'il
y ait des lignes droites...
|
|
|
|
|
Le plus surprenant a priori est
que la plupart du temps, les routes sont en bon
état : pas de nids de poule, d'inégalités,
etc.
C'est là qu'on se rend compte
que le choix des routes pavées est en fait
un excellent choix : la construction et l'entretien
des routes peut se faire avec de matériaux,
des techniques, et un savoir-faire entièrement
locaux.
|
On trouve d'ailleurs régulièrement
le long des routes des stocks de pavés,
parfois petits...
|
|
|
|
|
... parfois plus gros.
Mais qui permettent dès que c'est nécessaire
une réfection de la chaussée sans
gros moyens : pas d'outils de levage, de machines....
|
Juste des pelles, des brouettes, et du savoir-faire :
ici la réfection d'un chemin pavé
près de Ponta do Sol.
Ce n'est pas très rapide, mais simple
et efficace.
|
|
|
|
|
Dans les villes (ici Porto Novo
sur l'île de Santo Antão), les rues
sont également le plus souvent pavées.
|
Il n'y a que dans quelques rares endroits que
les routes ou les rues les plus fréquentées
sont asphaltées, comme ici à Praia.
Noter la station-service : il n'y a que deux
marques de carburants sur l'archipel, l'entreprise
locale ENACOL, et Shell. Les prix sont fixes,
et affichés.
Le carburant est plutôt moins cher qu'en
Europe : 107,5 escudos capverdiens le litre
de gazole, ça fait un peu moins qu'un
euro... Mais ça représente beaucoup
pour les automobilistes locaux
|
|
|
cliquez sur
les images pour les agrandir
|
|