Les thèmes

  

  Le voyage

  

  Les routes

  

  Les randonnées

  

  La flore

  

  L'hôtellerie

  

  Se nourrir

Les îles

  

  Santiago, l'île principale

  

  Fogo, l'île au volcan

  

  São Vicente, l'île de Cesária Évora

  

  Santo Antão, l'île des randos

  

  Sal, l'île du farniente

  

  Boa Vista, l'île des vacances familiales (Janvier 2019)

Impressions....

  

  Images insolites ou amusantes

  

  Impressions maritimes

  

  Impressions aéronautiques

 contact

Accueil général du site

Fogo - l'île au volcan

 

L'île de Fogo est dominée par un volcan, le Pico do Fogo, culminant à 2829 mètres. Ce volcan en activité (la dernière éruption date de 2014) constitue la raison principale pour venir sur cette île très différente des autres.

Le cône volcanique actuel est situé au milieu de la caldeira de Chã das Caldeiras, où se trouvent plusieurs villages, et où l'activité agricole est assez intense, malgré l'aspect lunaire des paysages. C'est là qu'on trouve de la vigne, des fruits, etc.

cliquez sur les images pour les agrandir

Le mur de l'aéroport de São Filipe fait comprendre dès l'arrivée que le volcan représente l'attrait majeur de l'île.

Mais ce n'est pas le seul : sur place, on raconte notamment l'histoire du Comte Armand de Montrond, venu au 19e siècle s'installer à Fogo... Ne perdant pas de temps, il eut dit-on plus de 100 enfants avec des compagnes différentes (quelle santé !), enfants auquels il donna son nom.

C'est la raison pour laquelle il y a paraît-il sur l'île de Fogo de très nombreux habitants à la peau et aux yeux clairs du nom de Montrond.

 
 

Nous n'avons pas particulièrement remarqué ces caractéristiques chez les habitants, mais voulant en savoir davantage, nous nous sommes rendus dans un cimetière : ce sont souvent des mines d'information, les cimetières !

Sur plusieurs centaines de tombes, nous n'avons trouvé qu'un seul Montrond. Donc si la légende est globalement exacte, elle est sans doute un peu exagérée...

L'île est volcanique, ça veut dire des plages de sable noir.

C'est assez particulier, mais il y a quand même des endroits plaisants, comme ici la plage et la piscine naturelle de Salinas, sur la côte ouest...

... A côté de laquelle des aménagements touristiques sont en cours de construction : hôtel, restaurant, etc.

Pour aller voir le volcan, nous sommes partis dès le matin de São Filipe...

... Et avons attaqué la route qui monte à la Caldeira et au volcan.

Dans la caldeira, la route (pavée, comme il se doit) est coupée par une coulée de la dernière éruption, en 2014.

 

Du coup, une déviation a été mise en place, qui contourne la coulée (que l'on distingue à gauche).

Comme elle n'est pas pavée, de la tôle ondulée se forme rapidement, rendant la circulation moins confortable.

Au bord de la route, une des maisons typiques de Fogo, ronde et avec le toit pointu.

Ca nous a un peu rappelé les "trulli" de nos vacances dans les Pouilles !

 

A l'intérieur de la caldeira, en montant sur une petite hauteur couverte de quelques vignes, on distingue le cône volcanique, et en noir les coulées des dernières éruptions !

Et il y en a eu, des éruptions : 1785, 1799, 1847, 1852, 1857, 1951, 1995, 2014 !

La dernière éruption de 2014 a été vraiment destructrice : ici, l'ancienne coopérative vinicole et la coulée qui l'a détruite.

La coopérative a été provisoirement reconstruite, et la production de vin a pu reprendre... ouf !

A d'autres endroits, comme ici le village de Bangaeira, tout a carrément été détruit par la coulée : on voit une maison dont le toit dépasse encore...

Mais l'image la plus impressionnante est celle de ces rues entières dont les habitations ont été recouvertes, seuls les toits dépassant encore de la coulée de lave.

Des coulées, assez liquides mais pas très rapides, qui n'ont pas renversé les maisons mais les ont contournéees et envahies, avec pour résultat ce paysage à la fois étrange et effrayant.

L'éruption de 2014 n'a pas fait de victimes, la plupart des habitants ayant été évacués avant, sauf quelques-uns qui sont restés en se repliant sur des zones plus élevées.

Ici, une photo du village avant l'éruption, qui nous a été montrée par notre chauffeur.

Le village a été quasiment rayé de la carte, mais très rapidement, la reconstruction a commencé !

Un étrange tas de pierres au bord de la route, dans la caldeira... Je ne sais pas ce que l'artiste a voulu symboliser.

Après le volcan, en route vers le nord de l'île, vers Mosteiros, la région agricole, la plus humide de l'île.

Ca reste quand même encore un peu sec !

En pleine nature, une espèce de maison/église en construction, mais dont le chantier a été apparemment abandonné... provisoirement ?

Vues au bord de la route, deux pintades.

Ces pintades ont la réputation de dévaster les vignes : ce sont des oiseaux domestiques retournés à l'état sauvage.

En fait, il n'y a vraiment pas d'animaux sauvages à Fogo (et plus généralement dans tout l'archipel d'ailleurs), hormis ces animaux "marrons".

 


La route vers Mosteiros, qui longe la côte : la couverture nuageuse est ici très importante, alors que dans le sud de l'île, il faisait beau

 

Mosteiros, vu depuis les hauteurs environnantes.

Comme dans beaucoup de villages, on voit des maisons dans tous les états de la construction : certaines complètement achevées et peintes de couleurs vives, d'autres partiellement terminées et encore en parpaings, mais déjà habitées, d'autres en construction et dont le chantier semble abandonné.

On peut penser que l'avancement des constructions dépend de l'état de finances de leur propriétaire...

cliquez sur les images pour les agrandir