|
L'île de Fogo est dominée
par un volcan, le Pico do Fogo, culminant à
2829 mètres. Ce volcan en activité (la
dernière éruption date de 2014) constitue
la raison principale pour venir sur cette île
très différente des autres.
Le cône volcanique actuel est
situé au milieu de la caldeira de Chã
das Caldeiras, où se trouvent plusieurs villages,
et où l'activité agricole est assez intense,
malgré l'aspect lunaire des paysages. C'est là
qu'on trouve de la vigne, des fruits, etc.
cliquez sur les images
pour les agrandir
Le mur de l'aéroport de São Filipe
fait comprendre dès l'arrivée
que le volcan représente l'attrait majeur
de l'île.
Mais ce n'est pas le seul : sur place, on raconte
notamment l'histoire du Comte Armand de Montrond,
venu au 19e siècle s'installer à
Fogo... Ne perdant pas de temps, il eut dit-on
plus de 100 enfants avec des compagnes différentes
(quelle santé !), enfants auquels
il donna son nom.
C'est la raison pour laquelle il y a paraît-il
sur l'île de Fogo de très nombreux
habitants à la peau et aux yeux clairs
du nom de Montrond.
|
|
|
|
|
Nous n'avons pas particulièrement remarqué
ces caractéristiques chez les habitants,
mais voulant en savoir davantage, nous nous sommes
rendus dans un cimetière : ce sont souvent
des mines d'information, les cimetières !
Sur plusieurs centaines de tombes, nous n'avons
trouvé qu'un seul Montrond. Donc si la
légende est globalement exacte, elle est
sans doute un peu exagérée...
|
L'île est volcanique, ça
veut dire des plages de sable noir.
C'est assez particulier, mais
il y a quand même des endroits plaisants,
comme ici la plage et la piscine naturelle de
Salinas, sur la côte ouest...
|
|
|
|
|
... A côté de laquelle
des aménagements touristiques sont en cours
de construction : hôtel, restaurant, etc.
|
Pour aller voir le volcan, nous
sommes partis dès le matin de São
Filipe...
|
|
|
|
|
... Et avons attaqué la
route qui monte à la Caldeira et au volcan.
|
Dans la caldeira, la route (pavée,
comme il se doit) est coupée par une
coulée de la dernière éruption,
en 2014.
|
|
|
|
|
Du coup, une déviation a été
mise en place, qui contourne la coulée
(que l'on distingue à gauche).
Comme elle n'est pas pavée, de la tôle
ondulée se forme rapidement, rendant la
circulation moins confortable.
|
Au bord de la route, une des maisons typiques
de Fogo, ronde et avec le toit pointu.
Ca nous a un peu rappelé les "trulli"
de nos vacances dans les Pouilles !
|
|
|
|
|
A l'intérieur de la caldeira,
en montant sur une petite hauteur couverte de
quelques vignes, on distingue le cône volcanique,
et en noir les coulées des dernières
éruptions !
Et il y en a eu, des éruptions
: 1785, 1799, 1847, 1852, 1857, 1951, 1995, 2014 !
|
La dernière éruption de 2014
a été vraiment destructrice :
ici, l'ancienne coopérative vinicole
et la coulée qui l'a détruite.
La coopérative a été provisoirement
reconstruite, et la production de vin a pu reprendre...
ouf !
|
|
|
|
|
A d'autres endroits, comme ici
le village de Bangaeira, tout a carrément
été détruit par la coulée
: on voit une maison dont le toit dépasse
encore...
|
Mais l'image la plus impressionnante est celle
de ces rues entières dont les habitations
ont été recouvertes, seuls les
toits dépassant encore de la coulée
de lave.
Des coulées, assez liquides mais pas
très rapides, qui n'ont pas renversé
les maisons mais les ont contournéees
et envahies, avec pour résultat ce paysage
à la fois étrange et effrayant.
|
|
|
|
|
L'éruption de 2014 n'a pas
fait de victimes, la plupart des habitants ayant
été évacués avant,
sauf quelques-uns qui sont restés en se
repliant sur des zones plus élevées.
Ici, une photo du village avant
l'éruption, qui nous a été
montrée par notre chauffeur.
|
Le village a été quasiment rayé
de la carte, mais très rapidement, la
reconstruction a commencé !
|
|
|
|
|
Un étrange tas de pierres
au bord de la route, dans la caldeira... Je ne
sais pas ce que l'artiste a voulu symboliser.
|
Après le volcan, en route vers le nord
de l'île, vers Mosteiros, la région
agricole, la plus humide de l'île.
Ca reste quand même encore un peu sec !
|
|
|
|
|
En pleine nature, une espèce
de maison/église en construction, mais
dont le chantier a été apparemment
abandonné... provisoirement ?
|
Vues au bord de la route, deux pintades.
Ces pintades ont la réputation de dévaster
les vignes : ce sont des oiseaux domestiques
retournés à l'état sauvage.
En fait, il n'y a vraiment pas d'animaux sauvages
à Fogo (et plus généralement
dans tout l'archipel d'ailleurs), hormis ces
animaux "marrons".
|
|
|

La route vers Mosteiros, qui longe la côte
: la couverture nuageuse est ici très
importante, alors que dans le sud de l'île,
il faisait beau
|
|
|
Mosteiros, vu depuis les hauteurs
environnantes.
Comme dans beaucoup de villages,
on voit des maisons dans tous les états
de la construction : certaines complètement
achevées et peintes de couleurs vives,
d'autres partiellement terminées et encore
en parpaings, mais déjà habitées,
d'autres en construction et dont le chantier semble
abandonné.
On peut penser que l'avancement
des constructions dépend de l'état
de finances de leur propriétaire...
|
cliquez sur
les images pour les agrandir
|
|