Voyage par la route cette année,
donc le traditionnel chapitre "Impressions aéronautiques"
n'est pas très développé. Pas de
vol (il y a d'ailleurs peu d'aéro-clubs au Portugal)
et la rubrique porte essentiellement sur des lieux et
monuments faisant allusion à l'aviation.
En effet, si les marins, explorateurs,
et autres aventuriers des mers sont mondialement connus,
on ignore qu'aux temps héroïques, des aviateurs
portugais ont réalisé plusieurs "premières".
Ce sont ces événements que l'on peut retrouver
ici.
cliquez sur les images
pour les agrandir
Au musée de la marine à Lisbonne,
un grand espace est consacré à
l'aviation et rassemble plusieurs hydravions,
ainsi que des documents et photos relatant les
raids aériens réalisés
dans les années 20.
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Parmi les appareils présentés,
le Fairey 17 avec lequel deux aviateurs ont réalisé
la première traversée de l'Atlantique
sud, de Lisbonne à Rio, en 1922.
Et ce bien avant l'Aéropostale.
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Cette traversée a comporté de
nombreuses étapes, et ne s'est pas déroulée
sans mal : un accident a détruit l'hydravion
sur une île en plein mileu de l'Atlantique,
les Rochers de Saint-Pierre et Saint-Paul (Arquipélago
de São Pedro e São Paulo).
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Il a fallu récupérer
les pilotes et faire venir un autre appareil.
Au total, trois hydravions ont été
utilisés par les deux aviateurs Sacadura
Cabral et Gago Coutinho. Je ne sais pas lequel
des trois est exposé au musée.
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Une photo d'époque montrant l'hydravion
décollant depuis le Tage, devant la tour
de Belém.
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Aujourd'hui, devant la tour de
Belém, un monument représente aussi
l'hydravion de Cabral et Coutinho.
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A Vila Nova de Milfontes, un
autre monument à la mémoire de
trois aviateurs portugais : Brito Paes (originaire
précisément de la localité),
Sarmento de Beires, et Manuel Gouveia. ils ont
réalisé en 1924 le premier vol
depuis Vila Nova de Milfontes jusqu'à
Macao.
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Un assez joli monument.
Cette fois-ci il ne s'agissait pas
d'un hydravion, mais d'un Breguet 16 Bn2.
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La plaque sur le socle indique le parcours
et le nom des trois aviateurs.
On ne mentionne pas que cette expédition
fut longue et difficile (24 escales), que l'avion
s'écrasa en Inde et que le voyage continua
avec une autre machine, qui à son tour
s'écrasa en Chine.
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A Lisbonne, l'aéroport est
en pleine ville, et accessible par le métro
: c'est pratique pour les voyageurs, et du coup
on voit souvent en ville des avions passer à
basse altitude.
Ici un Airbus d'Air France, au dessus
du musée Gulbelkian.
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L'aéroport de Faro : beaucoup
de trafic en été. Un charter anglais
ou allemand se pose toutes les 10 minutes environ.
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Le jour où nous y étions,
le plafond était très bas, et
les avions sortaient des nuages très
peu de temps avant la piste.
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