|
Beaucoup de route pour ce voyage, entièrement
en voiture (sauf à Lisbonne où les transports
publics sont bien plus pratiques !). Au total un parcours
de 4155 km en 18 jours, pour une consommation de 216,56 litres
de gazole, soit 5,21 l/100 km.
Les routes au Portugal sont dans l'ensemble
très correctes, la signalisation assez bonne,
et la circulation ne pose pas de problème particulier.
Les conducteurs sont assez calmes, même si le
respect des limitations de vitesse, en tout cas sur
route et autroroute, est plutôt rare. Il faut
dire que les voitures roulant le plus vite étaient
bien souvent... immatriculées en France.
De son côté, le réseau
autoroutier à péage présente quelques
particularités :
La majorité
des autoroutes disposent d'un système de
péage classique par carte ou en espèces,
avec distribution le plus souvent d'un ticket
à l'entrée. Il existe une possibilité
de télépéage en étant
muni d'un boîtier. Bref, exactement ce que
nous connaissons chez nous. Ces autoroutes sont
signalées par l'indication "Portagem"
sur les panneaux d'accès.
D'autres,
moins nombreuses, disposent d'un système
de télépéage différent
: elles sont équipées de portiques
analogues à ceux que nous avons brièvement
connus en France pour l'écotaxe, sur lesquels
sont installées des caméras repérant
le numéro d'immatriculation de la voiture.
Pour les
emprunter, il faut avoir préalablement
fait enregistrer son numéro d'immatriculation
et son numéro de carte bancaire à
un poste ad-hoc localisé à la frontière,
où on se voit remettre un reçu
... Malheureusement, il n'existe à ce jour
que 4 points d'entrée où l'on peut
effectuer cette opération, et le site
explicatif du système n'est
pas très clair quant à leur localisation.
Il n'y a pas
de barrière d'entrée sur ces autoroutes,
simplement signalées par un panneau plutôt
discret (voir ci-contre).
|
|
cliquez sur les images
pour les agrandir
Une fois sur l'autroute, on passe de temps
en temps sous un portique indiquant le montant
dont on sera taxé, généralement
faible... mais les portiques sont assez rapprochés.
C'est assez piégeux, car rien n'empêche
un véhicule non inscrit de s'engager
sur ces autoroutes, volontairement ou non. Dans
ce cas, j'ignore ce qui se produit. Peut-être
rien ?
|
|
|
|
|
En dehors des autoroutes, que
nous avons finalement assez peu empruntées
, les routes étaient souvent sympas, proposant
souvent des paysages splendides : ici au bord
du lac de barrage d'Alqueva.
|
Le pays étant assez acccidenté,
les pentes étaient pafois assez fortes
et les virages serrés.
|
|
|
|
|
Dans les villes et villages, des
rues souvent pavées, mais dans lesquelles
la circulation reste autorisée.
|
Par exemple, un matin, je me
suis engagé dans cette rue descendante,
dans le village de Mertola.
Même pas peur ! De toute
façon je me disais que si on avait le
droit d'y pénétrer, c'est qu'on
pouvait en sortir.
|
|
|
|
|
La signalisation est plutôt
de bonne qualité, avec indication des directions
(en blanc), des hébergements (en bleu),
et des lieux touristiques (en brun).
A noter l'adaptation orthographique
des mots d'origine étrangère :o)
|
Au détour d'un virage, on peut tomber
sur des constructions surprenantes... et parfois
grandioses !
Ici le monastère de Batalha, tel qu'on
le découvre au coin de la route en approchant
du bourg.
|
|
|
|
|
Depuis le sud, pour rejoindre Lisbonne,
on peut suivre la côte pour raccourcir le
trajet. On doit alors emprunter un bac qui relie
la presqu'île de Troia à Setubal.
Les passages sont assez fréquents
(20-30 minutes). Il suffit d'attendre...
|
...Et de voir le bac arriver.
Au loin, le port de Setubal.
|
|
|
|
|
De Setubal à Lisbonne, il
faut encore traverser le Tage, très large
près de l'embouchure. Soit par le
pont Vasco de Gama,
si on veut rejoindre le nord de la ville...
|
... soit par le pont
du 25 avril, si on se rend plutôt
vers le sud.
Ces deux ponts sont à péage en
entrant à Lisbonne (péage "classique"),
et gratuits en sortant.
|
|
|
|
|
Près de Sines... Un truc
de fou ! Une autoroute toute neuve, censée
faire le tour de la ville, et... absolument déserte
: plusieurs minutes sans voir passer une voiture,
ni dans un sens, ni dans l'autre...
Je suppose qu'il y a eu un projet
grandiose...
|
Sur les nouvelles autoroutes du nord du pays,
quelques beaux ouvrages d'art...
|
|
|
|
|
Et comme les reliefs sont souvent
accentués, de très nombreuses pistes
de dégagement pour des poids lourds en
difficulté.
|
Au hasard de nos prérégrinations,
nous sommes tombés sur un rassemblement
de bikers... des centaines de motos au Cabo
da Roca
Rassemblement plutôt bon enfant, avec
quelques machines anciennes remarquablement
restaurées : ici une AJS 500, (modèle
185) des années 50.
Derrière, une vieille Harley-Davidson.
|
|
|
|
|
Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il
a parfois fait chaud !
Heureusement, la clim marchait très
bien !
|
|