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Guayaquil

 

Lorsque nous avons préparé notre voyage, nous avions évoqué un séjour à Guayaquil, l'agence nous en avait dissuadé, nous disant que cette ville, la plus importante d'Equateur (5-6 millions d'habitants, plus grande que Quito), ne présentait guère d'intérêt.

Nous avons donc décidé d'y passer une seule journée, la dernière du séjour avant notre retour pour l'Europe.

Effectivement, si on lit les guides touristiques, Guayaquil, en dehors du centre et du Malecón (la promenade au bord de mer), est infréquentable, en clair c'est un véritable coupe-gorge : vols, agressions, enlèvements, etc. On retrouve ce que l'on dit sur l'Afrique du sud : dans les quartiers huppés, les propriétés sont entourées de clôtures, système d'alarmes, d'armées de vigiles, etc.

Disons-le tout net, nous n'avons pas cherché à vérifier ça, nous contentant de musarder dans les quartiers réputés fréquentables. De toute façon, vu le temps dont nous disposions...

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En arrivant à Guayaquil, on est dans un autre monde qu'à Quito : c'est plat, humide; tropical...

Près de l'aéroport, des quartiers résidentiels.

On est assez rapidement en ville, par une belle autoroute.

A l'entrée, un grand singe... Pas la moindre idée du symbole qu'il représente.

Dans la ville moderne, que les guides unanimes recommandent de ne pas quitter, on trouve de larges avenues avec de grands arbres.

Les bus y circulent dans des voies en site propre : une sorte de métro low-cost, comme dans la plupart des grandes villes de la région. Nous avons vu la même chose à Quito, à Bogotá,...

Et nous l'aurons sans doute bientôt à Pau !

 

 

Guayaquil est très plat, et situé dans un vaste delta : l'eau doit être très proche lorsque l'on creuse.

C'est sans doute pour cela qu'il n'y a pas de métro, mais aussi que les parkings ne sont pas souterrains : les 3-4 premiers niveaux des immeubles d'habitation ou de bureaux sont souvent des parkings.

Dans la ville moderne, quelques constructions intéressantes, et des rues assez larges avec une certaine animation.

Il est assez agréable de s'y promener, d'autant que pour une ville tropicale en bord de mer, il n'y fait pas trop chaud.

Une curiosité : le Malecón 2000 : une promenade en bord de mer, réalisée récemment et joliment aménagée. Plus de 2 kilomètres de long, au bord du fleuve Guayas.

C'est un endroit réputé sûr dans une ville qui ne l'est pas : il faut dire qu'avec le nombre de vigiles et de caméras qui s'y trouvent, c'est la moindre des choses !

Du coup, les familles viennent s'y promener le soir ou le week-end. C'est aussi une promenade incontournable pour les touristes.

Un gros effort a été fait pour rendre le Malecón le plus plaisant possible : poubelles à tri sélectif, etc.

Tout cela est certes un tantinet artificiel, mais dénote une volonté de rendre la ville agréable et attirante.

Si j'en juge par ce qui se dit et se lit, il y a encore du boulot !

Dans le parque Seminario de Guayaquil, qui se trouvait juste en face de notre hôtel, une faune assez étrange : des pigeons et des iguanes terrestres !

Un passant inattentif pourrait très bien passer dans le parc sans les voir lorsqu'ils sont dans les arbres, sauf sur celui-ci, sans feuilles, où ils sont tout de même plus repérables.

Surtout, tous les matins, les iguanes descendent des arbres et se promènent sur le sol.

C'est à cause du soleil qui commence à chauffer le sol, disent les guides. Peut-être...

Mais très vite, on voit bien ce qui les fait descendre : c'est l'heure de la soupe !

Et certains sont même si pressés qu'ils n'attendent même pas d'être servis : ils plongent carrément dans le plat pour manger avant les autres.

Bien sûr, lorsque l'on voit la ruée, on peut les comprendre.

Et tout ça pour de la salade ! Car en effet, ces espèces de dinosaures qui effraient tant certaines personnes sont d'innofensifs végétariens qui se goinfrent de feuilles de salade.

Les iguanes du parc sont vraiment l'attraction de Guayaquil : on voit des familles venir avec des enfants... Et nous-mêmes, je dois avouer qu'on y a passé plusieurs heures.

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