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Les oiseaux des Galápagos

 

Dans la faune des îles Galápagos, c'est sans doute parmi les oiseaux que l'on rencontre la plus grande richesse et la plus grande diversité.

Mais le plus étonnant est la relative facilité avec laquelle on peut approcher tous ces oiseaux, qui comme les autres animaux des îles, savent qu'ils n'ont rien à craindre de la présence de ces individus bruyants et colorés, mais somme toute pas agressifs !

Du coup, j'ai réussi à rapporter quelques images, bien que muni d'un simple petit appareil compact, facilité de transport oblige.

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Il fallait commencer par lui : le pinson des Galápagos, dont l'observation aurait permis à Darwin d'élaborer sa théorie de l'évolution, aboutissant plusieurs années plus tard à la rédaction de son oeuvre "l'origine des espèces".

En gros, Darwin était parti de l'observation selon laquelle la morphologie des pinsons des différentes îles était différente, et adaptée aux conditions de vie sur lesdites îles.

 

Pour en savoir plus, consulter l'article "pinson de Darwin" sur Wikipedia.

Bref, ces fameux pinsons, qui en réalité ne sont pas des pinsons mais des Géospizes, et dont 14 espèces ont été identifiées (que je ne citerai pas ici), méritaient bien deux petites photos, d'autant qu'ils étaient assez mobiles et difficiles à photographier !

Dans la nature ou sur les plages, on trouve aussi de nombreux petits oiseaux jaunes que nous appelions canaris sur place : il s'agit en fait de parulines jaunes (Setophaga petechia)

 

Le moqueur des Galápagos (Nesomimus parvulus), est assez commun sur l'ensemble des îles.

Il existe quelques espèces voisines, je n'affirmerais pas à 100% qu'il s'agit précisément de celle-là.

Sur cette image prise sur l'île d'Española, un pinson (enfin, ça y ressemble) et deux tourterelles des Galápagos (Zenaida galapagoensis).

 

Il y a bien sûr aussi des oiseaux aquatiques, comme ici ces flamants roses (Phoenicopterus ruber)

Il s'agit précisément de flamants des Caraïbes, un peu différents de ceux que l'on peut voir en Camargue...

En tout cas, ces oiseaux se laissent approcher sans difficultés
 

Toujours près de l'eau, un oiseau ressemblant fort à un courlis cendré (Numenius phaeopus).

On trouve aussi une grande variété d'oiseaux de mer, et notamment des frégates, dont les mâles sont reconnaissables à leur gorge rouge.

Les frégates peuvent suivre les bateaux sur de très longues distances, sans un coup d'aile : elles exploitent sans doute les ascendances dues au dégagement de chaleur des moteurs...

Celle-là, pour la photographier avec mon petit compact, je m'en suis vu !

La gorge rouge est ici particulièrement visible chez ce spécimen, qui, posé sur une haute branche, attendait on ne sait quoi...

Il s'agit vraisemblablement d'une frégate Magnifique : Fregata magnificens

Un fou à pieds bleus (Sula nebouxii), très caractéristique des îles, où l'on recense 50% de la population mondiale

Sur cette photo montrant deux adultes et un jeune, on distingue particulièrement les pattes palmées d'un bleu vif et profond.

Ici, un fou de Nazca (Sula granti), espèce très fréquente également.

Il fallait faire attention de ne pas marcher dessus !

Un autre fou de Nazca, ici en compagnie d'une mouette à queue d'aronde, ou mouette de Sabine (Xema sabini).

Sur un rocher au bord de l'eau, un superbe pélican (Pelecanus occidentalis).

Le contraste entre l'aspect maladroit à terre de ces oiseaux et leur aisance en vol et en plongée est vraiment étonnant !

 

Pas vraiment dissimulé dans les herbes, un groupe d'Albatros (Phoebastria irrorata)... En observant bien la photo, on distingue un poussin sur la droite (le petit oiseau au duvet brun sur la tête).

Les îles Galapagos sont en effet un des rares endroits où les albatros viennent se reproduire !

Et il ne s'agit pas d'une mince affaire : un seul oeuf pondu tous les deux ans ! On comprend que les jeunes soient choyés !

Enfin, il n'a pas l'air trop en difficulté, ce poussin.

La croissance est très lente chez les Albatros : 6 mois avant de pouvoir voler, plus d'un an pour être autonome.

Les albatros ne sont pas si maladroits que ça lorsqu'ils sont à terre ! Le poète n'en avait sans doute jamais vus : les ailes ne sont pas blanches, et elles se replient parfaitement bien !

Mais qu'importe, les oiseaux sont beaux, les vers aussi !


Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Charles Baudelaire - Les Fleurs du Mal (1857)

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