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Les marchés sont souvent le
meilleur endroit pour humer l'ambiance
locale lors des voyages. Certes, certains ont une vocation
touristique marquée, notamment celui d'Otavalo,
mais malgré tout ils conservent souvent une certaine
authenticité.
Et ils sont de toute façon un
moyen de découvrir certains éléments
du mode de vie des gens.
cliquez sur les images
pour les agrandir
Le
marché de Villa de Leyva en Colombie
: nous avons eu la chance d'arriver dans ce
village un samedi, jour de marché, et
admirer la profusion de légumes et de
fruits tous plus beaux les uns que les autres,
et (pour nous) exotiques : goyaves, bananes,
tamarillos (appelés là-bas tomate
de arból), etc.
Nous y avons déjeuné
aussi (voir la rubrique "se
nourrir")
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Dans les rues de Cartagena, les
marchandes de fruits et légumes proposent
leurs produits.
Curieusement, elles s'installent
dans la rue, face au trottoir : même pas
peur des voitures !
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Le marché d'Otavalo, en
Equateur : un des marchés les plus réputés
du pays.
Absolument immense, occupant
entièrement la vatse place principale,
mais s'étendant également largement
dans toutes les rues aux alentours.
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Les vendeurs viennent parfois de
très loin sur le marché d'Otavalo.
On y trouve bien sûr de splendides
étals de fruits et légumes. Certains
assez importants et fournis : oignons, poivrons,
fraises, bananes, ananas,...
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....d'autres beaucoup plus modestes, comme
celui-ci, sur lequel la dame vient vendre sa
petite récolte : des tamarillos, quelques
céréales, et un peu de farine...
Notez les bijoux et vêtements traditionnels
de la dame, ainsi que sa coiffure, une sorte
de foulard plié posé sur la tête,
que l'on a pu voir dans d'autres régions
d'Equateur, principalement portée par
les femmes d'un certain âge..
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Ces vêtements tradionnels,
on peut d'ailleurs les trouver à d'autres
endroits du marché.
Ici, la tenue traditionnelle d'Otavalo
: elle n'est pas réservée aux grandes
occasions, mais est paraît-il portée
au quotidien par beaucoup de femmes de la région.
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On peut d'ailleurs croiser sur
le marché des groupes de femmes élégamment
habillées
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Des restaurateurs ambulants proposent
des nourritures variées...
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Certains étals proposent
toutes sortes d'épices...
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Bien que le marché d'Otavalo
soit assez fréquenté par les touristes,
la très grande majorité de la
clientèle est composée de gens
du coin.
On pourrait cependant en douter
en regardant les bonnets vendus sur les étals...
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...Des sortes de bonnets représentant
des animaux avec des gros pompons : en les voyant,
on se disait que seuls les touristes pouvaient
acheter des trucs pareils !
Jusqu'à ce que l'on voie
des enfants sur le dos de leur mère avec
de tels bonnets (malheureusement, je n'ai pas
pu les photographier !
Du coup, on en a acheté
un :o)
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Nous voici à présent
au marché de Zumbahua, petite localité
sur la route du lac Quilotoa.
Un style complètement différent,
moins touristique qu'à Otavalo. Il est
vrai que le temps est gris et froid, et que Zumbahua
est à plus de 3000 mètres d'altitude
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Donc un marché beaucoup
plus modeste, mais toujours avec des femmes
en tenue traditionnelle... Sauf que la tenue
traditionnelle dans cette région n'est
pas du tout la même qu'à Otavalo !
Jupe noire courte, châle
sur les épaules, et chapeau sur les longs
cheveux noirs tressés.
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Le chapeau le plus fréquemment
porté est une sorte de feutre noir, brun,
taupe, ou verdâtre, que l'on trouve d'ailleurs
sur le marché.
Presque toutes les femmes en portent
un, et quelques hommes aussi.
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Outre les chapeaux, on trouve aussi des vêtements
: notons ici la cliente, vêtue de la tenue
traditionnelle dans sa version "chic",
avec bas et talons.
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Sur ce marché, comme toujours,
des restaurateurs ambulants proposent leurs services,
et semblent avoir beaucoup de succès..
Nous étions au milieu de
la matinée, et le repas qui était
servi était un véritable repas ,
tenant lieu à la fois de petit déjeuner
et de déjeuner.
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Une grande partie du commerce se faisait toutefois
autour des fruits et légumes...
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Avec ici toutes sortes de bananes
: on en distingue de cinq ou six variétés
différentes
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Lors d'un arrêt dans un village au bord
de la route, du côté de Riobamba,
devant un marché, une autre tenue traditionnelle,
plutôt celle du sud, comme on en reverra
à Cuenca.
La jupe est très colorée , ainsi
que les chaussettes et le châle. En revanche,
le chapeau est toujours cette espèce
de feutre taupé.
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A Baños, pas vraiment de
marché, mais dans la rue, une série
d'échoppes vendant des boissons et autres
produits à base de canne à sucre
: des morceaux de canne coupée, à
mastiquer, des bonbons et sucreries diverses...
Mais aussi du jus de canne pressé
: on distingue bien la machine à broyer
la canne sur l'image ci-dessous.
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On peut si on le souhaite faire ajouter à
son jus de canne un bon coup de gnôle,
une sorte de rhum du genre tord-boyaux, imbuvable
pur !
Tout le monde est au courant, mais il faut
le demander discrètement ("con
piquete, por favor")..
Toujours sauvegarder les apparences !
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