Le Ventus Australis débarque
ses passagers pour aller voir le glacier Aguila.
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Débarquement sur la plage,
à marée très basse...mais
les marées ne sont de toute façon
pas très importantes en Terre de Feu.
Il faut faire un bon bout de chemin
à pied sur la plage...
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...laquelle est couverte d'un grand nombre
de grandes algues brunes, que certains sur le
bateau qualifiaient de laminaires (Laminaria
digitata), mais qui pour moi seraient plutôt
des durvillées (Durvillaea antarctica).
Bref, les avis sont partagés.
En tout cas, ces algues sont très communes
en Patagonie, et utilisées pour de très
nombreux usages, par exemple consommées
comme aliments au Chili où elles sont
appelées cochayuyo. .
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Toujours le long de la plage, des plantes épiphytes
se développent particulièrement
bien en prenant comme support des souches d'arbres
morts.
Après avoir marché le long de la
plage, on pénètre dans le fjord
au fond duquel se trouve le glacier. L'eau du
fjord est très peu ou pas salée,
puisqu'elle provient essentiellement de la fonte
du glacier.
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Une vue panoramique du glacier Aguila et du fjord |
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Près du glacier, on s'est
engagés dans les sous-bois : on voit
que c'est très humide, le sol est gorgé
d'eau.
Il pleut beaucoup en Patagonie,
et nous avons eu beaucoup de chance de ne jamais
avoir de pluie lors de nos débarquements.
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Rencontre avec d'autres spécimens
végétaux intéressants : ici,
peut-être la Gaulthérie (Gaultheria
mucronata), mais je n'en suis pas certain.
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Et en retournant vers la plage
et le zodiac, on tombe sur des peites plantes
couvrant le sol, des Gunnaires
de Magellan ( Gunnera Magellanica) |
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Là, je ne sais
pas ce que c'est, mais j'ai trouvé ça
joli... |
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Ca aussi, c'est assez bizarre,
et je ne sais pas non plus ce que c'est, peut
être une armérie martitime (Armeria
maritima), mais différente de celles
qui poussent sur nos côtes, et beaucoup
plus petite,
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ll y a aussi des oiseaux : ici un couple d'ouettes
marines (Chloephaga hybrida) avec 5 poussins.
Le mâle est blanc, la femelle brun sombre,
et les poussins... gris.
Les ouettes marines vivent sur les plages de
galets et se nourrissent d'algues.
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A la fin de la promenade, une recette originale
pour reprendre des forces : un bon chocolat
chaud, additionné d'une larme de whisky.
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Et on rembarque pour se rendre
au glacier Condor.
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Parfois, des glaces flottantes entourent le
zodiac.
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Au glacier Condor, on ne débarque
pas, on se contente de s'approcher.
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Ce qui permet de voir de près la cascade
de la fonte du glacier : elle est toujours présente
(comme sur beaucoup de glaciers) mais il paraît
que d'une année à l'autre, elle
peut se déplacer, se trouver plus à
gauche, ou au milieu...
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On cède à la mode
de la photo touristique !
On se demandait ce qu'il se passerait
si un gros bloc se détachait et tombait
dans l'eau... Il paraît que dans ce cas,
la vague n'est pas si importante et pas très
rapide, et qu'un zodiac peut s'éloigner
sans difficulté...
Nous n'avons pas testé !
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