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Nous avions déjà
rapidement visité Santiago en 2008.
Cette fois, nous n'avons fait
qu'y passer, en transit pour le retour. On parlait
beaucoup de Santiago dans le monde au moment où
nous y étions, en raison des manifestations
qui avaient lieu quotidiennement, et aussi de
la COP25 qui aurait dû s'y dérouler
et qui a été finalement délocalisée
à Madrid.
Nous nous sommes juste un peu
promenés dans la ville pour en humer l'ambiance.
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Nous devions initialement être logés
dans un hôtel du centre ville, mais l'agence
a décidé de nous installer plutôt
à l'hôtel Eurotel El Bosque,
dans le quartier de Las Condes, un quartier
périphérique et chic, sans doute
par crainte de nous voir coincés par
d'éventuelles manifestations
Au fond, ce n'était pas un mauvais choix
: le quartier était calme, l'hôtel
plutôt agréable, et situé
à deux pas d'une station de métro
permettant de se rendre en ville.
Bref, à peine arrivés en fin
de matinée, nous sommes immédiatement
ressortis vers la station de métro.
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A Santiago, le métro, très
utilisé, fonctionne comme à
Buenos Aires avec des cartes rechargeables.
Une des raisons des manifestations ayant
embrasé la ville avait d'ailleurs
été l'augmentation brutale
du tarif du métro...
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Nous étions un dimanche,
le métro n'était pas bondé.
Nous sommes descendus à
la station la Moneda, le palais présidentiel.
Le parvis devant le palais était désert,
des barrières en bloquant l'accès.
Très peu de monde dans
la rue, quelques touristes, et quelques carabineros,
pas très nombreux.
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En remontant l'avenida Libertador
O'Higgins , nous sommes tombés sur
des véhicules anti-manifestations garés
sous les arbres, couverts de taches de peinture
: on ne sait pas s'il s'agit d'une couleur de
camouflage, ou plus probablement des traces d'affrontements.
Assez bizarre, et en même
temps très insolite !
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Nos pas nous ont amenés
devant l'université, où de grandes
banderoles étaient accrochées, et
où il y avait toujours aussi peu de monde
dans l'avenue.
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En s'éloignant de l'université,
nous avons commencé à voir un peu
plus de passants, à partir de l'église
San Francisco.
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...surtout en s'engageant dans
les rues piétonnes du centre ville, où
les promeneurs se faisaient plus nombreux...
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... de plus en plus
nombreux à mesure que l'on s'approchait de
la Plaza de Armas, la grande place principale
de Santiago. |
Et là, changement de décor,
la place est amimée, comme tous les dimanches
d'été, avec des chanteurs ou des
bateleurs de rue.
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On peut y voir des gens déambulant
tranquillement sous les arbres...
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..ou autour des moai de
l'île de Pâques, avec des poussettes.
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Et toujours, comme déjà
vu à Punta Arenas ou à Ushuaïa,
ces grandes lettres pour touristes...
Là, apparemment, ça
manquait de lettres ou ils ont voulu faire des
économies...
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Sur la place, des terrasses de
café bien garnies...où la bière
se sert en litres, dans un seau à glace.
Bref, une atmosphère bon
enfant... peut-être parce que c'était
dimanche
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En revanche, il est très
difficile de trouver un restaurant ouvert le dimanche
soir.
Nous avons fini par entrer dans un restaurant
péruvien, le seul ouvert en dehors des
fast-foods, où nous avons finalement bien
mangé.
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Le lendemain, en prenant le petit-déjeuner,
une surprise à la télévision :
un sujet sur la France, avec la une de Libé
en plein écran, sur les préparatifs
de la journée de grèves et manifestations
du 5 décembre !
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C'était notre dernière
matinée... Retour dans notre chambre, notre
suite plutôt...
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... pour préparer nos bagages, et partir
pour l'aéroport
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