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Autour du parc Torres del Paine - Puerto Natales

 

A peine débarqués à Punta Arenas, nous nous sommes rendus à l'agence de location afin de récupérer notre voiture, et après un petit tour en ville pour un premier contact, nous avons pris la route pour l'étape suivante de notre voyage, Puerto Natales, soit 250 km.

Nous avons en effet décidé de visiter Punta Arenas à notre retour le surlendemain. De toute façon, nous devions y revenir, aucun vol régulier ne partant de l'aéroport de Puerto Natales, ce qui n'est pas très étonnant, Puerto Natales étant vraiment un tout petit bourg, comme le montre le plan ci-contre.

Donc 250 km dans l'autre sens, mais ce n'était finalement pas désagréable.

 

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Notre voiture de location : une Renault Symbol, modèle spécifiquement produit pour certains marchés dont le Chili. Il s'agit ni plus ni moins d'une Dacia Logan vaguement relookée, et donc un peu moins moche.

Un peu haute sur pattes, avec de gros pneus, finalement assez bien adaptée aux routes locales, surtout aux routes en terre comme celles du parc Torres del Paine.

 
 

La route pour Puerto Natales, elle, est très correcte, assez droite, et pas très fréquentée. Le seul point préoccupant, ce sont les bus, qui roulent comme des malades.

Par moments la route longe des prairies ou paîssent des vaches, ou comme ici des moutons.

 
 

Ou encore, plus exotique, un lama.

C'est le seul que nous ayons vu pendant tout le voyage.

Très souvent, on voit de grandes étendues d'arbres morts : j'ai appris qu'il y avait souvent des incendies de forêt dans la région; attisés par des vents forts, et que c'était un gros problème.

Nous avons vu d'autres arbres brûlés dans le parc Torres del Paine.

  Certaines de ces carcasses proposent de belles images.

Une rencontre amusante : un troupeau de vaches sur la route.

Une voiture en amont faisait ralentir les voitures, et les vachers à cheval faisaient traverser les bêtes.

 

Le long de la route, on trouve régulièrement des arrêts de bus proposant un abri, sans doute indispensable lorsque l'on attend le bus en hiver.

Ils sont généralement à proximité de l'entrée des estancias, sans doute pour les employés ou les visiteurs, car je doute que les propriétaires circulent beaucoup en bus.

Ces abris sont régulièrement entretenus, et souvent repeints de couleurs vives.

  Arrivée à notre hôtel de Puerto Natales, l'estancia Bories House, où nous avons été très bien accueillis, et où la chambre était spacieuse et confortable.
L'estancia ést située en dehors de la ville, et depuis notre fenêtre, nous avions une vue assez campagnarde.
 

Un petit tour dans Puerto Natales, un gros bourg aux maisons colorées...

...assez peu animé dans la journée, un tout petit peu plus le soir
 
  Beaucoup de magasins fermés en fin de journée...

Et toujours un beau jardin au centre, sur la Plaza de Armas, place où l'on trouve classiquement l'église, la mairie, etc.

 

On a trouvé un resto sympa, avec de longues tables en bois.

Pas mal de touristes, peu d'habitants du coin. Il faut dire que les tarifs étaient... européens.

Un monument amusant à l'entrée de Puerto Natales, la Mano

Très peu d'informations sur cette sculpture : elle serait l'oeuvre du sculpteur chilien Mario Irarrázabal, qui en a apparemment réalisé une ou deux autres du même type.

Une autre sculpture à l'entrée de Puerto Natales, el Milodón, qui représente un herbivore ayant paraît-il vécu il y a quelque 10000 ans dans la région, à la Cueva del Milodón...

... où l'on trouve un autre exemplaire de la bête.

Disons-le de but en blanc, la Cueva del Milodón, c'est un peu de la foutaise : pour résumer, en 1895, un certain Herman Eberhard découvrit un reste de peau de bête dans une grotte, peau qui fut ensuite attribuée à un animal préhistorique, le Mylodon, cousin du Megathérium.

La peau n'y est plus depuis longtemps, la grotte, dit-on, aurait été agrandie par la suite à la dynamite... et c'est tout.

Autant dire qu'il n'y a rien à voir !.

Cependant l'endroit est plaisant, bien aménagé, et peut à la rigueur mériter l'arrêt si on passe devant, même si à 8000 pesos l'entrée pour les étrangers, c'est plutôt une bonne affaire pour les exploitants.

Nous sommes repartis le lendemain pour Punta Arenas.

Les panneaux sur la route la qualifient de Ruta del Fin del Mundo, à ne pas traduire littéralement par "Route de la fin du monde", mais plutôt par "Route du bout du monde"

C'est plus engageant...

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