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Le parc Torres del Paine est
un grand parc National de Patagonie. Une série
de trois pics granitiques a donné son nom
au parc. Nous n'y avons pas vu de glacier (il
y en a pourtant plusieurs, mais accessibles à
pied seulement), mais ça ne nous a pas
manqué, nous avions eu notre dose précédemment !
C'est un lieu très prisé
des randonneurs. Pour notre part, nous avons fait
la visite en voiture, sur de bonnes routes en
terre... avec quand même souvent de la tôle
ondulée et des nids de poule. Ca nous a
pris une journée entière, y compris
l'aller et le retour depuis Puerto Natales. Les
randonneurs, eux, restent souvent plusieurs jours.
L'entrée au parc est payante,
mais il n'y a pas de barrières, il suffit
de s'arrêter à l'un des quatre postes
d'accès, d'entrer dans la baraque ad-hoc,
de remplir une "demande d'autorisation d'accès"
(voir ci-contre), et de régler un droit
d'accès de 21 500 pesos (tarif pour
les étrangers), en espèces seulement,
réglables en pesos, en dollars, ou en euros
(à peu près 30 euros au cours du
jour).
Le contraste entre le caractère
bureaucratique de la procédure d'accès
et la facilité avec laquelle on peut entrer
dans le parc, sans barrière, est étonnante.
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pour les agrandir
Un excellent plan est fourni
à l'entrée, sur lequel les routes
carrossables sont indiquées par un double
trait bleu, et les chemins pour randonneurs
en pointillés rouges
Nous sommes entrés par
la Porteria Serrano, au sud, et avons
emprunté la totalité des chemins
carrossables, ainsi que trois petits chemins
de randonnée parmi les plus courts.
Nous sommes finalement sortis
par la Porteria Laguna Amarga, au nord-est.
Total pour la journée
: environ 350 km de voiture, y compris l'aller
et retour pour Puerto Natales
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Sur la route depuis Puerto Natales, avant
d'arriver au parc, on distingue déjà
les principaux sommets. A droite, un lac,
le lago Toro.
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Première promenade
du matin, depuis la Guarderia Grey :
la isla de los Hielos.
Le chemin commence par
un petit pont suspendu.
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Nous avons fait un bout du trajet,
jusqu'à voir le lac et un petit morceau
de glacier, mais n'avons pas poursuivi : 2 heures
indiquées aller-retour (sans doute davantage
pour nous), c'était trop, compte tenu que
nous ne disposions que d'une seule journée.
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La route en terre le long du rio Paine.
Au fond, dans les nuages, le Cerro Paine
Grande, le point culminant du parc (3050 m)
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Une petite pause au
bord du lac Pehoé, en face de l'hosteria
Pehoé... |
...d'où l'on distingue
les deux sommets du Cuernos del Paine (2600
et 2650 m)
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En se rapprochant,
on distingue mieux le caractère très
abrupt du Cuernos del Paine , et on peut
apercevoir sur la droite un autre sommet, le Monte
Almirante Nieto (2670 m). |
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De gauche à froite, le Cerro Paine Grande
dans les nuages, les deux sommets du Cuernos
del Paine, et le Monte Almirante Nieto
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Une autre petite promenade
vers un point de vue sur une petite cascade,
le Salto Grande.
Il y avait beaucoup de
vent, et un panneau qui expliquait pourquoi.
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Une autre cascade, la Cascada Paine,
au nord-est du parc.
Vraiment très jolie mais évidemment
pas très impressionnante pour qui vient
des chutes d'Iguazu ! Mais il y avait un
bel arc-en-ciel.
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Près de la cascade, de
curieux buissons faisant penser à Junellia
tridens
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Sur lesquels était
perché un petit oiseau, une sorte de moineau...
Mais je n'en sais pas davantage. |
Là en revanche, il s'agit
d'une Ouette de Magellan (Chloephaga picta),
comme on en a vu sur l'îte Magdalena...
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En se promenant, on
est tombés sur un groupe de guanacos (Lama
guanicoe) |
Ce sont de très beaux
animaux, très nombreux dans le parc...
au point qu'il faut faire attention en conduisant
car ils peuvent traverser sans regarder..
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Il y a des guanacos dans tout le Chili, nous
en avions vu par le passé dans le désert
d'Atacama au nord.
C'est d'une certaine façon un des symboles
du pays.
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Une rencontre impromptue, un grand oiseau,
le nandou de Darwin (Rhea pennata)
Il marchait tranquillement au bord de la route,
et ne semblait pas du tout effrayé par
notre voiture...
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...qui s'était immobilisée
puis avançait très lentement, pendant
le tournage de la vidéo ci-contre.
Merci à la vidéaste
qui a bien réussi à suivre l'animal
!
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Une image que nous avons malheureusement beaucoup
vue : le résultat d'incendies violents
et très fréquents, et dont on
dit comme partout ailleurs qu'ils sont le plus
souvent dûs à des gens imprudents
ou malveillants.
Ils s'étendent très rapidement
car vu l'immensité et l'absence de routes,
il est très difficile d'intervenir sans
mettre en oeuvre des moyens considérables.
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Vu dans le parc ce camion immatriculé
aux Pays-Bas, ce qui est tout de même
assez étrange...
Bon, il est peut-être difficile de trouver
ce genre de véhicule au Chili, mais tout
de même.
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Encore plus surprenant, ce camping-car immatriculé...
en Suisse.
Et nous en avons vu plusieurs dans le secteur..
Le conducteur de celui-ci ne semblait pas tout
jeune : peut-être s'agit-il de retraités
qui visitent l'Amérique pendant plusieurs
mois, voire plusieurs années, et qui
préfèrent faire venir leur véhicule
plutôt que d'en acheter un sur place.
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